NOM & PRÉNOM : Maelys Lily Harper
GROUPE : La résistance
TEST RP DE MINI. 10 LIGNES :


Les courbes se placent naturellement, ma main n'est pas guidée par le cerveau mais par l'instinct. Mon crayon noire n'a presque plus d'encre mais je m'en fiche pas mal. L'esprit complètement parti dans mes rêveries j'ai occulté tout les éléments extérieurs. Ma musique dans les oreilles je n'entend même plus les bruits de la rue en dessous de moi. Comment ça c'est dangereux d'être ainsi affalée à l'appui de cette immense fenêtre ? Je m'en fiche, je n'ai pas le vertige et j'aime bien la vue que cette position me donne. La feuille bien calée sur un cahier j'avais commencé à dessiner environ une heure auparavant. Le temps passe si vite lorsque j'arrive enfin à avoir un peu de tranquilité. Le temps s'est couvert depuis que j'ai commencé, les ombres et l'intensité de lumière que j'avais pris en compte n'existe plus que dans mes souvenirs, heureusement j'ai une assez bonne mémoire visuelle. Le tableau que mon crayon trace c'est cette vision que je contemple. La route, puis le bois non loin. Cette comparaison entre la force de la nature et la détermination humaine est fascinante. Je n'avais rien à faire et c'est en égarant une fois de plus mes iris sur cette vision qu'il m'était venue l'idée de l'immortalisé. Étrange mais je ne commande pas cette aspect de ma personnalité. Les réunions étaient de plus en plus espacées, pour le moment l'inaction était la règne. Cependant cela n'allait certainement pas durer. Je connaissais trop bien mes compagnons pour ne pas avoir l'espoir d'une accalmie qui m'aurais permit de me pencher un peu plus sérieusement sur mon dilemme personnel.

Caiden, une fois de plus son visage passa devant mes yeux pour me rappeler pourquoi tout mon univers s'était écroulé une seconde fois. Les battements de mon cœur se firent un peu plus rapide. Certes s'était pire une fois qu'il se trouvait non loin mais même à distance je ne pouvais nier mes sentiments. Comment pourrais-je d'ailleurs alors que j'étais fascinée ne serait-ce que par ses yeux qui m'hypnotisaient à chaque regard. Il était devenu un de ces monstres que j'avais haïs de tout mon cœur pour un massacre ignoble et injuste. J'avais juré de trouver un moyen de guérir ces assassins, de grès ou de force. Pourtant à présent c'était une nouvelle raison qui me poussait à l'action. Sa condition m'étais intolérable et malgré tout il était resté le même. Si doux et prévenant à mon encontre, je ne pouvais cesser d'espérer qu'un jour il ouvrirait les yeux. Je lui appartenais, je ne luttais pas contre cette idée et elle m'étais terriblement plaisante à vrai dire. Cette réflexion me tira un sourire puéril. Je n'étais plus du tout concentrer sur mon ouvrage et abandonnant l'esquisse que je terminerais plus tard je me levais quelque peu endolorie. Et oui s'assoir dans une position non naturelle offrait des courbatures. Faisant une grimace je survivais tout de même et d'un pas rapide et fluide je descendis pour récupérer mon téléphone portable. Je l'avais pour une fois laissé dans le salon. Peu commun comme attitude de ma part vous pouvez me croire ! Jetant un coup d'oeil sur mes messages pour voir si Caiden ne m'avait rien envoyé. Une déception de plus. Soufflant de lassitude je tirais la langue à la technologie et la rangeait dans ma poche de jean. La pluie était proche à en juger par les gros nuages annonciateurs d'orage.

J'avais envie d'un peu d'air. Il me fallait évacuer de mes pensées ce problème qui m'angoissais de plus en plus. Sortant de chez moi je n'oubliais pas de fermer à clé. Faisant quelques pas et respirant une gorgée d'air frais j'essayais tant bien que mal de me changer les idées. Dérivant d'une réflexion à l'autre je me perdais presque. C'est alors qu'Andrew s'imposa à moi. Cet homme me filait vraiment des frissons. D'ailleurs rien qu'en y pensant la peur s'emparait de moi et machinalement je jetais des coups d'oeil pour vérifié que mon environnement était désert. Hormis un chat qui se baladait sur le trottoir rien ne bougeait. Un petit vent s'était bien levé mais faute d'arbre dans les environs rien ne se courbait sur son passage. La petite bestiole semblait intriguée par ma présence et moi l'ignorant complètement je cherchais ainsi à pouvoir l'approcher. La stratégie était toujours probante, tout comme pour les garçons le mieux était de ne pas s'intéresser à eux pour qu'ils soient à vos pieds. Souriant je finis par pouvoir caresser la petite boule de poils. Soudain une vibration fit s'enfuir mon petit compagnon et moi survoltée je sortais mon téléphone. Gagnée ! C'était lui, le message m'intriguais. Je tournais le dos à la rue pour retourner sur mes pas. Il m'invitait à passer chez lui et je n'allais pour rien au monde refuser ou être en retard. Un éclatant sourire sur mes lèvres carmins je bifurquais pour mon rendre chez mon amour de vampire...